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COVID-19 : Questions-réponses à Beth Deazeley, registrateure et chef de la direction

un photo de Beth

La registrateure de l’Ordre, Beth Deazeley, nous fait part de ce qu’elle entend des membres, de ce que nous faisons pour soutenir la profession et partage des sources d’information fiables à l’intention des EPEI.

Nous avons reçu beaucoup de questions de la part des EPEI sur les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur le secteur de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants. Pour tenter de mieux comprendre une situation en constante évolution, nous sommes allés à la rencontre de Beth pour obtenir des réponses.

Q : Avec autant d’informations dans les médias, beaucoup de gens ne semblent pas savoir si les services de garde d’enfants sont ouverts ou non pour le moment. Que se passe-t-il?

A : Certains lieux de garde d’enfants sont ouverts parce qu’ils ont été désignés comme services de garde d’urgence pour les enfants des travailleurs de première ligne. Les services de garde d’enfants en milieu familial non agréés n’ont jamais fait l’objet d’une ordonnance de fermeture d’urgence, de sorte que certains prestataires peuvent encore être en activité et sont autorisés à le faire. En Ontario, tous les services de garde d’enfants agréés qui ne sont pas des services d’urgence demeurent fermés. Malgré la fermeture, les membres du personnel des centres fermés continuent de communiquer entre eux ou avec les familles grâce à la technologie.  

Q : Vous communiquez régulièrement avec le ministère de l’Éducation. Le ministère a-t-il indiqué quand l’Ontario rouvrira complètement ses services de garde agréés?

A : Le 19 mai 2020, le premier ministre de l’Ontario et le ministre Lecce ont annoncé qu’une réouverture progressive des services de garde devrait commencer lorsque la province sera prête à passer à la deuxième étape de levée des restrictions en fonction de critères de santé publique. Le ministre Lecce a ajouté que la réouverture sera assortie de protocoles stricts en matière de santé et de sécurité. Nous savons que certaines provinces, comme l’Alberta, ont annoncé des plans de réouverture de services de garde et d’autres entreprises. Nous continuons à surveiller la situation afin de pouvoir faire le point auprès de nos membres au fur et à mesure que le gouvernement partage des informations sur la réouverture.

Q : Qu’ont dit les EPEI concernant leur adhésion à l’Ordre? Et comment avez-vous répondu à ces préoccupations?

A : Lorsque la pandémie a commencé, nous nous sommes surtout concentrés sur ce que nous pouvions faire immédiatement pour soutenir les membres pendant cette période difficile. Nous avons entendu les préoccupations des membres dont la date de renouvellement approchait concernant le paiement de leurs cotisations. Nous avons également entendu des inquiétudes relatives à la capacité de certains membres à satisfaire aux exigences du programme d’APC (apprentissage professionnel continu). Nous espérons avoir apaisé les inquiétudes en offrant aux membres la possibilité, s’ils en ont besoin, de différer leurs cotisations ainsi que leur obligation de conformité aux exigences du programme d’APC. Nous voulons faire en sorte que les enfants et les familles de l’Ontario puissent continuer à compter sur des professionnels qualifiés et prêts à reprendre le travail dès que cela sera possible en toute sécurité.

Q : Quelles autres préoccupations sont exprimées?

Nous avons entendu beaucoup d’inquiétudes de la part des employeurs et des fournisseurs de services de garde sur leur capacité à remplir leurs obligations financières pendant la fermeture. Certains craignent que certains centres ne puissent pas rouvrir. Nous avons fait part de ces préoccupations au gouvernement et avons été rassurés à l’annonce d’un plan de protection des services de garde d’enfants agréés.

Plus récemment, nous avons reçu des questions de la part de membres qui s’inquiètent de l’accès aux équipements de protection individuelle (EPI) ou qui se demandent si les EPEI devraient avoir droit à une prime liée à la pandémie. Nous faisons part de ces préoccupations au gouvernement également, même si ce n’est pas toujours au moyen d’une lettre officielle. Il s’agit souvent d’une discussion téléphonique ou d’une réunion virtuelle.

En tant qu’organisme de réglementation professionnelle, nous ne déterminons pas les rémunérations ni les conditions d’emploi, mais nous nous engageons à relayer les préoccupations reçues auprès du gouvernement. Nous encourageons nos membres à faire part de leurs préoccupations aux groupes de défense d’intérêts de la province tels que l’Aféseo et à la Coalition ontarienne pour de meilleurs services éducatifs à l’enfance. À la demande du gouvernement, ces organismes mènent actuellement des campagnes visant par exemple une augmentation des salaires et une protection sur le lieu de travail avec des équipements appropriés tels que des masques et des blouses.

Q : Qu’avez-vous entendu de la part des membres concernant les services de garde d’enfants d’urgence?

A : Il y a eu une certaine confusion. Au début, il y a eu beaucoup d’inquiétudes, et c’était compréhensible, concernant les mesures de santé et de sécurité. Nous voyons encore des commentaires empreints d’inquiétude sur nos médias sociaux et nous continuons à relayer ces préoccupations auprès du gouvernement. Nous avons également entendu de très belles histoires directement de la part des EPEI qui fournissent des services de garde d’urgence, sur la façon dont ils relèvent ce nouveau défi, les relations qu’ils établissent et l’amélioration de leur niveau de confort.

Lorsque le gouvernement a annoncé l’ouverture de services de garde d’urgence, nous avons élaboré un document d’orientation et de conseils aux EPEI. Nous avons également envoyé un communiqué aux employeurs pour leur indiquer les ressources disponibles sur notre site Web. Nous continuons à contacter les employeurs à mesure que de nouveaux exploitants s’ajoutent à la liste.

Q : Que peut faire l’Ordre pour soutenir les membres qui craignent le retour au travail, une fois qu’il sera annoncé?

A : Nous continuerons de partager les informations dont nous disposons avec les membres et, lorsqu’un avis professionnel sera nécessaire, nous nous efforcerons de le fournir.

Nous restons en étroite communication avec les organismes de défense d’intérêts provinciaux ainsi qu’avec les syndicats, fédérations et autres acteurs du secteur; la communication et le travail en commun sont plus importants que jamais. 

Q : Il y a beaucoup d’informations liées à la COVID. Où trouver des informations actuelles et fiables?

A : Je compte sur les sites Web gouvernementaux pour obtenir des informations, qu’ils soient municipaux, provinciaux ou fédéraux. Je visite aussi régulièrement les sites Web de la Santé publique de l’Ontario, de Santé Canada et de la Commission ontarienne des droits de la personne. Voici des liens pour vous aider :

Q : Un dernier mot pour conclure?

A : J’en ai plusieurs!

Premièrement, savoir quand s’éloigner de l’écran; je dois souvent me le rappeler aussi. Il y a beaucoup d’informations et d’opinions qui circulent en ce moment, et elles ne sont pas toutes pertinentes ou de bonne qualité. Il est facile de se sentir confus, distrait ou dépassé.

Deuxièmement, prenez du temps pour vous. L’anxiété peut provenir de l’incertitude quant à l’avenir. Si vous vous sentez déprimé, anxieux ou accablé, consultez le site de la Commission de la santé mentale du Canada. La Commission dispose de ressources pour vous aider à préserver votre santé mentale et votre bien-être pendant la pandémie et au-delà. Et n’oubliez pas de prévoir du temps pour prendre soin de vous lorsque vous en avez besoin.

Troisièmement, si vous le pouvez, pensez aux choses que nous pouvons apprendre de ce défi. L’Ordre prépare une série d’entretiens avec des EPEI qui exercent de différentes manières pendant la pandémie, alors attendez-vous à un peu d’inspiration.

J’aimerais également que les membres sachent que nous sommes à leur écoute. Nous écoutons tous les messages vocaux, nous lisons tous les courriels, nous suivons les médias sociaux. Continuez à nous faire part de vos préoccupations, ainsi qu’aux organismes de défense d’intérêts. Si nous pouvons vous aider, nous le ferons, et même si nous ne pouvons pas vous répondre directement, nous continuerons à relayer vos préoccupations auprès du ministère de l’Éducation de l’Ontario.

Si vous avez des questions ou des préoccupations, n’hésitez pas à nous contacter par courriel à info@college-ece.ca, ou sur nos réseaux de médias sociaux.

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