Kristine Parsons siège au conseil de l’Ordre depuis six ans. Il y a un an, Kristine a été élue présidente du conseil, et elle vient juste d’être réélue pour un deuxième mandat. Forte d’une année d’expérience dans la fonction, Kristine est prête à entamer son deuxième mandat avec une vision claire de la façon dont elle et le reste du conseil peuvent aider l’Ordre à atteindre ses objectifs pour les membres, les enfants et leurs familles.
Lorsqu’elle n’anime pas les réunions du conseil ou ne gère pas les affaires de l’Ordre, Kristine est directrice des opérations au RisingOaks Early Learning Ontario, à Kitchener. Ses compétences professionnelles en EPE et en RH sont un atout considérable au lendemain de la pandémie, alors que la profession est soumise à un stress important et que l’Ordre cherche à soutenir les EPE dans leur pratique et à relever les défis systémiques pour assurer une profession résiliente et pérenne – un objectif clé du nouveau plan stratégique quinquennal de l’Ordre lancé début juillet. C’est au cours de son premier mandat à la présidence du conseil que Kristine a pu contribuer à l’élaboration de ce plan, et elle dirigera l’équipe de l’Ordre lors de sa mise en œuvre.
« En regardant ce que l’Ordre prévoit, précise-t-elle, je suis très heureuse de constater que l’accent est mis sur la création d’une profession résiliente et pérenne. Parce que la profession a besoin de ce soutien systémique. J’ai en effet vu tant de force et de dévouement chez les EPEI. Je les vus sortir des sentiers battus et apprendre à créer des liens entre eux, avec les enfants et les familles. Apprendre à évoluer dans ce monde fait de couvre-visages et de lunettes étranges. Apprendre à sourire avec les yeux et à se concentrer sur le positif. La passion, la flexibilité et la résilience dont les EPEI ont fait preuve au cours de cette période de pandémie difficile m’ont énormément inspirée. »
Kristine reconnaît que dans les discussions sur la résilience, on parle souvent par défaut de résilience personnelle, mais ce qui est clair pour l’Ordre, « c’est que nous devons alléger le fardeau de l’individu en créant une profession au sein de laquelle nos membres se sentent soutenus et peuvent s’épanouir. »
« Nous devons bâtir une profession où les éducatrices et les éducateurs compétents et expérimentés sentent qu’ils peuvent rester, ajoute Kristine; une profession caractérisée par un ensemble de critères favorisant un milieu de travail de qualité et la reconnaissance professionnelle, et où nos membres disposent des ressources et du soutien dont ils ont besoin ». L’Accord pancanadien sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants peut aider, en particulier les Ontariens aux revenus les plus faibles, mais l’Ordre, les employeurs et les individus ont aussi un rôle important à jouer pour en faire une réalité. »
Bien que l’Ordre et son conseil voient grand – pour faire de la profession un cheminement de carrière durable et gratifiant à long terme – Kristine sait que dans son rôle au quotidien, il est important de donner l’exemple en matière d’autosoin et d’autonomie auprès des individus et des employeurs.
« À RisingOaks, nous travaillons en étroite collaboration avec une équipe de professionnels du YMCA WorkWell, dont la Dre Kate Toth, Ph.D, CRHA et directrice de l’apprentissage et du développement, indique Kristine. Kate nous a enseigné l’importance de prendre du temps pour soi. Elle nous rappelle que chacun doit se réserver du temps, chaque semaine, pour faire quelque chose juste pour soi : une pédicure, une promenade dans la nature, un dîner entre amis, ou tout ce qui nourrit notre âme. De quoi constituer une réserve de résilience dans laquelle nous pouvons puiser lorsque les temps sont durs. »
Kristine a toujours mis l’accent sur l’exemplarité – c’était le thème de son message l’année dernière. Son engagement en faveur du bien-être personnel et de la résilience ne fait pas exception. Kristine reconnaît qu’elle a encore du travail à faire; elle travaille trop tard et passe trop de temps sur son téléphone, mais elle suit les conseils de la Dre Kate. Elle prend le temps, trois fois par semaine, de faire des séances de natation tôt le matin avec sa sœur et passe autant de temps que possible à l’extérieur le week-end.
« Ce n’est pas toujours facile, explique-t-elle. Les jours difficiles restent difficiles. Mais j’espère qu’à la fin de mon mandat au conseil nous pourrons raconter une histoire de résilience professionnelle, une histoire d’autosoins et de fierté au travail. Une histoire où nous avons renforcé et amélioré notre profession non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour les futurs EPEI et pour les enfants et les familles que nous servons. »