Gillian Burns est une EPEI retraitée de la région du Centre-Ouest. Elle a obtenu son diplôme d’EPE au Collège Sheridan en 1976 et a travaillé comme éducatrice, superviseure et, plus récemment, comme directrice des services à l’enfance de la région de Halton avant de prendre sa retraite en 2018. Nous avons discuté avec Gillian de la façon dont elle effectue son apprentissage professionnel continu en tant qu’EPEI retraitée et de la raison pour laquelle elle pense qu’il est important de maintenir son statut de membre après la retraite.
Parlez-nous de vos objectifs d’apprentissage!
Mes objectifs se concentrent surtout sur la norme I : Relations bienveillantes et attentives, et sur la norme IV : Professionnalisme et leadership. Forte de toutes mes années d’expérience, l’un de mes objectifs est de partager mes connaissances avec les autres membres de la profession et d’agir comme mentore. Je me tiens au courant en restant au fait des changements législatifs et gouvernementaux et de leurs répercussions sur les enfants, les familles et la profession. Je suis également curieuse concernant l’utilisation des nouvelles technologies au sein des programmes. En raison de ces champs d’intérêt, j’agis à titre de conseillère spécialisée auprès de l’Ordre des éducatrices et des éducateurs de la petite enfance. Cela me permet de m’impliquer dans la gouvernance de la profession en étant disponible, si nécessaire, pour fournir de la rétroaction ou pour contribuer à l’élaboration de ressources.
Comment vos objectifs ont-ils évolué depuis votre départ en retraite et ce changement de statut?
Depuis ma retraite, mes objectifs ont évolué, mais pas nécessairement changé. Je continue de me concentrer sur le mentorat, l’évolution des lois et les changements gouvernementaux, mais certains objectifs sont plus difficiles à atteindre quand on n’exerce plus directement auprès les enfants, des familles ou de collègues du secteur de la petite enfance. Je fais beaucoup de bénévolat – par exemple, je suis bénévole dans un refuge pour femmes – et dans ce cadre, je réfléchis à la façon dont je peux appliquer mon expertise auprès d’enfants et à la manière dont je peux partager mes connaissances avec les autres.
Quels défis rencontrez-vous pour satisfaire aux exigences de l’APC en tant qu’EPEI retraitée?
Les relations sont essentielles à plusieurs de mes objectifs d’APC. Mais lorsque vous êtes à la retraite, vous ne parlez pas aussi souvent à d’autres membres de la profession et ne les rencontrez pas aussi souvent. L’un des moyens de rester en contact est de participer à des groupes de réseautage en ligne. Je tiens à rester fidèle aux objectifs de l’APC et aux valeurs de la profession, tout en les adaptant à mes réalités actuelles.
Pourquoi est-il important pour vous de conserver votre statut de membre?
Je suis vraiment fière de la profession d’éducatrice et d’éducateur de la petite enfance et de toutes les personnes qui y contribuent. Lorsque je suis arrivée au conseil d’administration de l’AECEO de la région de Halton en tant qu’étudiante, les discussions sur la reconnaissance législative des EPE avaient commencé. Au début, je ne comprenais pas ce que cela signifiait, mais au fil du temps, je me suis activement investie. Tout au long de ma carrière, j’ai milité pour la reconnaissance professionnelle des éducatrices et éducateurs de la petite enfance et pour la création d’un organisme de réglementation. C’était une partie importante de mon travail ,auquel j’ai consacré plus de 40 ans, et je ne voulais pas renoncer à mon titre d’EPEI après ma retraite.
Actuellement, l’Ordre des éducatrices et des éducateurs de la petite enfance n’a qu’une seule catégorie de membres – la catégorie générale. L’une de nos priorités stratégiques est donc de revoir nos catégories d’adhésion afin qu’à l’avenir, les membres non actifs comme Gillian puissent faire partie d’une catégorie qui reflète mieux leur situation professionnelle.