Pour la première fois dans l’histoire, et venant de tout le pays, plus de 100 intervenants en faveur des enfants se sont réunis sur la Colline du Parlement le 20 novembre pour collaborer sur le thème des services de garde au Canada et pour établir des liens avec les représentants gouvernementaux. La membre du conseil Lori Huston EPEI y était invitée, à l’occasion de la Journée nationale de l’enfant.
L’événement était organisé par Un enfant Une place et ses homologues provinciaux. Il visait à recueillir les engagements des députés et des sénateurs à se faire les premiers défenseurs des enfants et à bâtir un système de services de garde financé et géré par l’État au Canada. Par la suite, nous avons discuté avec Lori de son rôle d’intervenante en faveur des enfants.
En tant qu’EPEI, pourquoi la défense des enfants est-elle si importante pour vous?
Forte de mon expérience professionnelle en tant qu’EPEI et de mon expérience personnelle en tant que mère célibataire de deux jeunes garçons, je sais que les enfants ont besoin que les parents et les éducateurs relaient l’information et fassent des demandes ciblées afin d’assurer que des changements essentiels se produisent dans le meilleur intérêt des enfants. Je me considère comme une leader qui encourage les autres à s’impliquer, comme une mentore auprès des étudiants et des EPE autochtones de la province et comme membre de la communauté de pratique ECE Unite de Thunder Bay. Je partage mes expériences en matière de défense des enfants et j’encourage les autres à s’impliquer.
De gauche à droite : Carolyn Ferns, Coordonnatrice des politiques publiques et des relations gouvernementales de La Coalition ontarienne pour de meilleurs services éducatifs à l’enfance; Marilyn Grudniski, Directrice de la formation de Little Lions Waldorf Child and Family Centre; L’honorable Patricia A. Hajdu, Députée Thunder Bay—Supérieur-Nord et Ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et du Travail; Lori Huston EPEI, Membre élu du conseil de la région du Nord et du Nord-Est de l’OEPE.
Que s’est-il passé lors de l’événement sur la Colline du Parlement?
Les intervenants en faveur des enfants – provenant de chacune des provinces et de chacun des territoires du Canada et issus de divers secteurs – ont tenu plus de 60 réunions avec des députés pour discuter de questions clés et les encourager à se faire les premiers défenseurs des services de garde. J’ai personnellement eu l’occasion de parler avec Patty Hajdu, ministre de l’Emploi, de la Main-d’œuvre et du Travail. Les uns et les autres ont montré de l’engagement et une volonté de soutien, et tout le monde a eu une expérience très positive en communiquant avec les députés. Beaucoup de choses sont ressorties des rencontres individuelles auxquelles les députés sont prêts à donner suite. L’événement a donné lieu à une sensibilisation et a permis de reconnaître qu’il y a beaucoup de travail important à faire en matière de garde d’enfants.
Que doivent retenir les EPEI de cet événement?
Le 20 novembre, un groupe très diversifié venant de tout le Canada s’est réuni. Des gens de tous les secteurs ont collaboré pour appuyer les services de garde, une question qui concerne non seulement les éducateurs de la petite enfance, mais qui touche aussi à l’égalité des femmes et au marché du travail. Le 20 novembre dernier, un rapport a été remis au gouvernement sur la pauvreté des enfants au pays, et le message était le suivant : si nous voulons combattre la pauvreté infantile, nous devons investir dans les services de garde. Je pense ce qu’il faut retenir pour les EPEI, c’est que nous avons notre mot à dire sur l’ensemble de la situation et c’est vraiment important.