L’Ordre des éducatrices et des éducateurs de la petite enfance accueille favorablement les modifications à la Loi de 2017 sur les éducatrices et les éducateurs de la petite enfance, proposées en vue de renforcer la protection des enfants de l’Ontario contre les abus sexuels. Ces modifications, présentées aujourd’hui sous le nom de Projet de loi 48, Loi de 2018 pour des écoles sûres et axées sur le soutien, signifieraient que tous les mauvais traitements d’ordre sexuel – et pas seulement ceux figurant sur la liste précise des actes actuellement énoncés dans la Loi – entraîneraient la révocation obligatoire du certificat d’inscription du membre.
La grande majorité des 53 000 éducatrices et éducateurs de la petite enfance inscrits de l’Ontario sont des professionnels bienveillants qui respectent les normes déontologiques de la profession et se consacrent au bien-être et au développement holistique des enfants. Il n’y a pas de place dans cette profession pour les personnes qui abusent de leur position de confiance. Dans ces très rares cas, l’Ordre a toujours pris position en faveur de la révocation obligatoire comme seule réponse appropriée. Après avoir été reconnu coupable de mauvais traitement d’ordre sexuel envers un enfant, aucun professionnel ne doit pouvoir conserver sa qualité de membre et son titre professionnel dans aucune situation.
L’Ordre est heureux que le gouvernement partage son engagement envers la sécurité et le bien-être des enfants et qu’il ait pris des mesures en ce sens. De plus, l’Ordre reconnaît et appuie le besoin de financement pour faciliter l’accès à la thérapie et à l’aide psychosociale aux enfants victimes d’abus sexuels. Nous nous réjouissons à la perspective de continuer à travailler ensemble dans ce domaine de responsabilité partagée.
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Julia Lipman Baker
Chef, Communications et relations avec les parties prenantes
1 888 961-8558 x 251
julial@ordre-epe.ca