Si l’on repense aux dix dernières années, tout a commencé pour l’Ordre lorsque les éducatrices et éducateurs de la petite enfance (EPE) ont atteint leur objectif de reconnaissance professionnelle avec l’adoption de la Loi de 2007 sur les éducatrices et éducateurs de la petite enfance. Le gouvernement a reconnu que les EPE interagissaient avec les enfants à un moment critique de leur développement et qu’ils étaient en position de pouvoir et de confiance. Il a compris que ces derniers devaient être tenus de respecter des normes élevées en matière de professionnalisme et de responsabilisation.
« Si les EPE veulent être considérés comme des professionnels, ils doivent être reconnus par le gouvernement », Leslie Kopf-Johnson EPEI, coordonnatrice du Bachelor of Early Learning and Community Development offert au Collège Algonquin. Elle figurait parmi les nombreux EPE qui ont fait pression sur le gouvernement pour obtenir une reconnaissance professionnelle.
Ainsi, les EPE étaient désormais connus sous l’appellation « éducatrice et d’éducateur de la petite enfance » ou « EPEI », mais la reconnaissance n’était pas le seul élément de l’équation.
Les avantages de la reconnaissance professionnelle
Cette nouvelle législation a en effet entraîné, en 2009, la création de l’Ordre en tant que moyen d’autoréglementer la profession.
En effet, la Loi a permis de fournir aux EPEI et au public une définition de ce qui constitue l’exercice de la profession d’éducatrice et d’éducateur de la petite enfance. Elle exige également que les personnes qualifiées soient membres de l’Ordre des éducatrices et des éducateurs de la petite enfance pour exercer la profession.
Des connaissances et compétences spécifiques
Au cours des dix dernières années, un changement d’attitude à l’égard de la profession s’est opéré chez les éducatrices et les éducateurs de la petite enfance, les employeurs et les familles auprès desquelles ils travaillent. Les EPEI sont de plus en plus reconnus comme des professionnels possédant des connaissances et des compétences spécifiques qui sont propres à l’exercice de la profession.
Les EPEI ont leur mot à dire concernant leur profession
L’un des avantages de cette reconnaissance professionnelle tient au fait que les membres ont leur mot à dire dans la gouvernance de leur profession. Depuis l’élection du premier conseil en 2009, les EPEI peuvent nommer des candidats pour siéger au conseil ou se présenter eux-mêmes. Ainsi, la profession est régie par quatorze (14) EPEI élus au conseil et dix (10) membres du conseil nommés par le gouvernement. Ils supervisent l’orientation des politiques et prennent des décisions relatives aux critères d’entrée en exercice, aux normes déontologiques et professionnelles, à la faute professionnelle, à l’incompétence et à l’incapacité.
Célébrons une profession reconnue
Aujourd’hui, l’Ordre compte plus de 53 000 membres (EPEI), ce qui en fait l’un des plus importants organismes d’autoréglementation de l’Ontario et le seul organisme d’autoréglementation des éducatrices et éducateurs de la petite enfance au Canada.
Cela mérite d’être célébré!
Dans les prochains numéros, vous pourrez consulter d’autres articles qui souligneront le 10e anniversaire de l’Ordre des éducatrices et des éducateurs de la petite enfance et une décennie de reconnaissance professionnelle pour les éducatrices et éducateurs de la petite enfance agréés.